Nous tenons à insister sur ce point, d'autant que dans les familles que représente notre Collectif, l'autre parent n'est généralement plus là.
Nous considérons nous aussi que le texte ne prend pas en compte toutes les violences couvertes par le champ d'application de la convention d'Istanbul, notamment les violences économiques reconnues dans son article 3. Malheureusement, il n'existe pas de loi traitant des violences économiques en France, alors qu'il s'agit d'un point majeur. Ces violences peuvent survenir pendant la vie de couple, au moment de la séparation et après celle-ci. Je ne pense pas seulement aux pensions alimentaires, mais aussi aux refus de dissoudre le patrimoine ou aux tentatives de minorer sa valeur : autant de mécanismes destructeurs, qui mériteraient d'être mieux connus et sur lesquels n'existe aucune étude.
L'autre violence constatée est l'abandon d'un parent. Il n'est bien sûr pas question de toucher à la filiation, mais il nous semble nécessaire de rappeler dans les textes une disposition qui figure à l'article 373 du code civil…