Vos probabilités sont comparables à celles que nous a fournies le directeur de l'IRSN. Sachant que le parc français de 58 réacteurs est supposé fonctionner soixante ans, si on multiplie 3 500 par 10-5, on obtient une probabilité d'accident grave de l'ordre de 3,5 % – ce qui est loin d'être infime. D'ailleurs, la meilleure preuve que les probabilités ne sont pas infimes est que des accidents nucléaires majeurs se sont produits. Au surplus, vous avez parlé de la sous-évaluation du risque par rapport au risque tsunami. Par conséquent, une probabilité s'ajoute à notre débat, celle qu'on se soit trompé dans l'évaluation du risque !