La part d'électricité produite par le nucléaire ne peut s'apprécier que par rapport au reste de la production. Nous jugeons pertinent de favoriser un transfert d'usage vers l'électricité – en particulier pour alimenter des véhicules –, dès lors que ce transfert permet le développement des énergies renouvelables. Il n'aurait évidemment pas de sens de développer les véhicules électriques si leurs batteries sont rechargées avec de l'électricité produite à partir de fioul. La France pourrait relever le défi de la stratégie bas carbone en recourant massivement aux énergies renouvelables, notamment électriques. Dans cette hypothèse, le maintien du parc nucléaire existant ne serait pas incompatible avec la règle des 50 %, du moins en termes de puissance installée.