Vous avez énoncé un objectif auquel nous souscrivons : permettre à 650 000 Français, souvent des travailleurs au SMIC ou légèrement au-dessus, de sortir de l’impôt. C’est une orientation nécessaire et utile, qui allie justice sociale et progrès économique.
Notre majorité croit que, dans la période difficile que traverse notre pays, nos énergies doivent effectivement se concentrer sur la sortie de crise, mais que ces efforts doivent être justement répartis, en préservant les plus modestes et ceux qui éprouvent des difficultés à boucler les fins de mois.
Monsieur le Premier ministre, pouvez-vous nous préciser la méthode qui présidera à l’élaboration des arbitrages pour la loi de finances rectificative et qui nous permettra de mieux concilier justice et efforts ?