Monsieur le député, vous posez une question extrêmement grave : celle des conséquences du développement de forme de violences et de radicalisme qui emportent à l’échelle de la planète beaucoup d’êtres humains dans le drame.
Comme Mme Vallaud-Belkacem l’a rappelé dans son intervention, la situation au Nigéria mobilise toute la communauté internationale et notamment la France qui a envoyé des équipes spécialisées pour aider les autorités nigérianes à retrouver ces enfants.
Des actions diplomatiques ont été engagées qui conduiront des chefs d’État et de gouvernement à se retrouver autour du Président de la République samedi prochain, car nous pensons que la lutte contre le djihadisme, la barbarie et ces actes épouvantables appellent le renforcement de la coopération internationale.
Par ailleurs, nous sommes résolus à agir de façon puissante contre l’engagement de nos ressortissants dans des actes de djihadisme, notamment en Syrie.
Une opération a été réalisée avec succès ce matin à Strasbourg par le Raid et la direction générale de la sécurité intérieure sous l’autorité de la justice. Elle témoigne, si besoin en était, de notre détermination, de notre résolution et de l’efficacité des actions que nous avons engagées au titre du plan préparé par le Premier ministre lorsqu’il était ministre de l’intérieur et que j’ai présenté en conseil des ministres le 23 avril dernier.
Nous devons empêcher le départ de nos ressortissants et développer la coopération entre les pays de l’Union européenne – c’était l’objet de la réunion qui s’est tenue à Bruxelles la semaine dernière.
Nous devons nous doter des moyens juridiques nous permettant de lutter contre toutes ces formes de djihadisme et de démanteler les filières qui agissent pour emporter nos ressortissants sur un chemin funeste.