Intervention de Frédérique Massat

Réunion du 7 mai 2014 à 9h30
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Massat, présidente :

Tout d'abord je tiens à excuser le président de la Commission, M. François Brottes, qui préside la commission d'enquête relative aux coûts passés, présents et futurs de la filière nucléaire, à la durée d'exploitation des réacteurs et à divers aspects économiques et financiers de la production et de la commercialisation de l'électricité nucléaire.

Les entreprises agroalimentaires françaises constituent le premier secteur industriel français : avec 508 000 salariés en équivalent-temps plein, 17 % de l'emploi industriel, et 169 milliards d'euros de chiffre d'affaires pour les entreprises hors tabac en 2011.

En 2013, les productions agricoles et agroalimentaires françaises ont représenté 13 % de la valeur des exportations françaises. Elles ont généré 11,6 milliards d'euros d'excédents commerciaux, tirées par les exportations de vins, de céréales et de produits laitiers. C'est le deuxième secteur excédentaire de la balance commerciale française après l'aéronautique.

La France est le troisième exportateur européen agroalimentaire derrière l'Allemagne et les Pays-Bas. En 2013, avec 65 % des exportations et 70 % des importations agroalimentaires, les pays de l'Union européenne restent les principaux partenaires de la France. Néanmoins, seuls les échanges avec les pays tiers permettent à l'excédent agroalimentaire français de se maintenir en 2012 et en 2013.

Dans le cadre du contrat de filière alimentaire, signé par les ministres de l'agriculture et du redressement productif, l'Association des Régions de France et les représentants de la filière et des salariés le 19 juin 2013 figurent des engagements en faveur de l'innovation :

– mobiliser les moyens du Programme des Investissements d'Avenir pour la filière, notamment pour un programme de soutien à la recherche technologique alimentaire ;

– créer une entrée spécifique par région au sein de la Banque publique d'Investissement et à adapter sa doctrine pour la filière afin de mieux prendre en compte les projets d'investissement et de financement ;

– élaborer un guide de référence sur les différents types d'innovation alimentaire, qui permettra d'adapter les dispositifs de soutien transversaux en conséquence ;

– créer une plateforme unique pour la filière pour étudier et répondre aux appels à projet pour relever les défis technologiques et innovants de demain.

Dans le cadre de cette table ronde, je souhaiterais entendre vos propositions sur cet enjeu clé que constitue l'innovation.

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