Il existe véritablement de l'innovation en matière agroalimentaire, et c'est particulièrement visible en Bretagne où de nombreuses entreprises sont installées. Elles réalisent d'ailleurs 59,5 % d'innovation quand la moyenne nationale est de 48 %. Mais ce sont de grands groupes aux moyens financiers importants, dont l'innovation est davantage tournée vers les produits laitiers ou la boulangerie que vers le poisson. Quelles relations commerciales peut-on donc envisager avec la grande distribution ? Dans un communiqué de presse du mois de mars relatif aux négociations entre producteurs et distributeurs, vous êtes assez sévères. Peut-on espérer des changements à la suite de la loi de modernisation de l'économie modifiée par la loi relative à la consommation ou serons-nous confrontés à un échec pour rééquilibrer le rapport de force entre les entreprises de l'agroalimentaire et les centrales d'achat ?
L'augmentation des sanctions dans les conditions générales de vente, ou la création des clauses de renégociation sont-elles de nature à amoindrir ce déséquilibre ?