Les crédits budgétaires destinés à la préparation de l'avenir font la part belle au nucléaire – près de 400 millions d'euros dans quelques années, sur un total gelé à 730 millions –, ce qui implique une diminution de budgets dans d'autres domaines de prospective comme les systèmes informatiques ou les drones. Je suis pour ma part favorable à la dissuasion, mais est-il vraiment nécessaire de mener des recherches sur l'amélioration des armes grâce aux moyens de simulation ? Nos concurrents ou partenaires n'en conduisent pas. Nous avons un matériel efficace, et nous sommes les derniers à avoir fait des essais : cette demande, qui émane des militaires, est-elle vraiment indispensable à la Nation ?