Intervention de Général Pierre de Villiers

Réunion du 6 mai 2014 à 17h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

Général Pierre de Villiers, chef d'état-major des armées :

Madame Gosselin-Fleury, vous n'ignorez pas les subtilités de notre Constitution et du code de la défense, qui prévoit un lien direct entre le chef d'état-major des armées (CEMA) et le président de la République dans le domaine nucléaire, ce dernier étant assisté par son chef d'état-major particulier. Cela vaut notamment pour la planification, c'est-à-dire pour les plans de frappe.

Au-delà de ce domaine spécifique, le ministre de la Défense est, comme le prévoient ses attributions, incontournable. S'agissant des deux composantes je me répète : leur complémentarité permet, dans la planification, la souplesse nécessaire. Je ne peux pas en dire plus.

Sur les SNLE et le remplacement de la composante océanique, vous avez raison : plus le temps passe, plus les sommes investies devront augmenter, plus les choix seront décisifs. Aujourd'hui, ce qui a été décidé, c'est le renouvellement de la FOST. Lors de la révision de la LPM en 2015, à laquelle vous serez pleinement associés, nous examinerons à nouveau la situation géostratégique, mais aussi les avancées technologiques et l'état de nos finances : ce sera une première étape. Ensuite, bien sûr, les décisions prises pour la LPM suivante seront très importantes. Mais, je le redis, à court terme, il n'y a pas de décision budgétaire majeure à prendre.

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