Intervention de Jean-Jacques Candelier

Réunion du 7 mai 2014 à 9h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

En 2009, deux sous-marins se sont télescopés en plein océan, sans qu'on sache précisément pourquoi. Pouvez-vous nous fournir des précisions à cet égard ?

Par ailleurs, quelles pourraient être les conséquences d'une éventuelle indépendance de l'Écosse sur les relations franco-britanniques ?

Sir Peter Ricketts. Je ne sais pas grand-chose au sujet de l'accident que vous évoquez. Mais cela montre peut-être l'efficacité de nos sous-marins en termes de silence… Toujours est-il que nos deux marines travaillent ensemble pour assurer la coopération dans le déploiement de ceux-ci.

En septembre 2014, un référendum est en effet prévu sur l'indépendance de l'Écosse, où se trouve notre base stratégique. Nous, le gouvernement, travaillons sereinement dans l'optique que cette consultation confirmera le maintien de l'Écosse dans le Royaume-Uni. Si ce n'était pas le cas, il faudrait engager des négociations longues et sans doute difficiles avec le nouveau gouvernement d'Édimbourg pour façonner un État écossais. La présence de la discussion nucléaire en constitue un des aspects parmi bien d'autres. Cela prendrait du temps et impliquerait de longues négociations pour arriver à des résultats. Pour le moment, nous n'avons pas de plan B, et nous considérons que la dissuasion nucléaire restera basée dans cette région.

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