Existe-t-il d'autres champs de coopération possibles entre nos deux pays ? Qu'en est-il notamment s'agissant des systèmes de simulation ?
Par ailleurs, votre gouvernement a-t-il évalué les économies engendrées par la suppression de la composante aéroportée en 1998 ?
Sir Peter Ricketts. Bien entendu, des économies relatives au développement de nouveaux programmes et aux bases aériennes ont été réalisées. Cependant cette évaluation n'a, à ma connaissance, pas été réalisée, mais je vous transmettrai des éléments plus précis sur ce point.
Quant à la coopération sur la simulation, elle se concrétise sous la forme d'un contrat et d'un bâtiment, qui est en cours de construction. Il s'agit d'une installation partagée, avec un équipement technique de très haute performance, tendant à simuler l'action des têtes nucléaires. Nos deux pays pourront l'utiliser en toute indépendance et toute sécurité. C'est un projet très concret et précis, qui permet le partage des coûts.