Nous sommes aussi très attachés à l’actionnariat salarié ; vous pourriez employer votre énergie à le développer. Nous estimons qu’il faut informer les salariés de l’évolution de l’entreprise tout au long de la vie de l’entreprise, quand ça va bien et quand ça va moins bien. Lorsque les chefs d’entreprise informent leurs salariés à échéance régulière, sans que cela leur soit imposé par la loi, on constate qu’en cas de difficultés les drames sont atténués. C’est en effet un drame quand une entreprise ferme.
Je ne vous rejoins pas, monsieur Chassaigne. Certes, 200 000 entreprises ferment chaque année, mais toutes ne vont pas bien. Une entreprise n’est pas une administration. C’est là que réside probablement la différence entre vous et nous : une entreprise n’est pas douée d’immortalité, elle se crée, se développe, elle vit, parfois elle meurt, et d’autres se créent. Ce n’est pas la secrétaire d’État chargée du numérique qui me contredira : il y a aujourd’hui des entreprises du numérique qui se créent et d’autres qui meurent.
Sur ces articles 11 et 12, il faut sortir d’une approche excessivement manichéenne, qui va nous fâcher, et c’est dommage car nous essayons simplement d’améliorer la loi.