S'agissant du calendrier d'examen du projet de loi sur la prévention de la récidive, je sais combien est difficile la tâche de notre président, tenu de s'adapter à la décision, prise par la Conférence des présidents, d'avancer la discussion du texte en séance publique. Toutefois, la date fixée pour l'examen en commission – le mardi 27 mai, matin, après-midi et soir, et éventuellement le mercredi matin – n'est pas sans poser quelques problèmes.
Je rappelle d'abord que le mardi matin est en principe dévolu aux réunions des groupes parlementaires. En outre, mardi 27 mai, dans le cadre de la semaine de contrôle, l'ordre du jour de la séance prévoit, l'après-midi, un débat à l'initiative de nos collègues radicaux de gauche sur l'évaluation des politiques d'accueil des demandeurs d'asile, et, le soir, un débat à l'initiative du groupe UDI sur – excusez du peu ! – la réforme territoriale. Ces deux débats intéressent directement notre Commission. Ce téléscopage n'est évidemment pas satisfaisant, c'est le moins que l'on puisse dire. Il se trouve – vous n'y pouvez rien – que cette semaine est aussi celle du jeudi de l'Ascension, ce qui ne va pas faciliter le dépôt des amendements avant le vendredi soir.
L'exercice est certes difficile, mais ces conditions de travail sont absolument inacceptables. Malheureusement, je ne vois pas quelle solution alternative proposer dès lors que l'examen en séance doit débuter le 3 juin.