Il fallait également dire à nos concitoyens que les engagements de la France, un déficit de 4,5 points de PIB en 2012, de 3 points en 2013 et l'équilibre des finances publiques en 2017, devront être impérativement tenus. Il en va en effet de l'indépendance et de la crédibilité de la France comme il en va de la confiance des Françaises et des Français dans leurs institutions et dans leurs responsables politiques.
Nous faisons, nous, le choix de la justice dans la répartition des efforts pour le redressement, un choix qui constitue la deuxième marque de ce projet de loi. Les Français en sont conscients, le pays ne se redressera pas sans efforts. Ils savent aujourd'hui que les efforts seront justement répartis, que ceux qui ont beaucoup plus que les autres, ceux qui vivent non de leur travail, mais de la rente de leur capital, les grandes entreprises qui s'arrangent pour payer bien moins d'impôts, à force d'optimisation fiscale, que les petites et moyennes entreprises, tous ceux-là participeront désormais, à la juste mesure de leurs moyens, à l'effort collectif.