Il me semble important de répondre aux interrogations que vous soulevez, monsieur le député. Cela me permet de saluer d’abord votre rapport d’il y a dix ans, qui avait eu le grand mérite d’attirer l’attention sur le domaine de l’économie sociale et solidaire, de permettre aux acteurs historiques de se reconnaître entre eux, et d’organiser la filière.
Cela dit, le volume annuel des échanges considérés représente aujourd’hui, en France, 300 à 320 millions d’euros, si bien que nous sommes le troisième pays au monde pour la consommation de produits issus du commerce équitable. Votre loi a eu le mérite de reconnaître ce secteur sur le plan législatif, mais je crois erroné de considérer, dix ans après,qu’élargir sa définition reviendrait à nier le travail effectué.