Favorable également.
Je répondrai simplement à M. Herth que nous partageons les mêmes objectifs. Mon expérience du monde anglo-saxon, à laquelle il a fait référence, m’a permis de constater que, dans les rayons des magasins, sont proposés des produits innovants, issus de circuits courts, qui encouragent la responsabilisation des consommateurs. Ces derniers peuvent, par exemple, s’inscrire dans une logique de profits partagés, grâce à d’autres projets associatifs qui favorisent le développement dans les pays qui en ont le plus besoin.
Il me semble donc que l’élargissement de la définition ne va pas à l’encontre du secteur historique de l’économie sociale et solidaire mais, au contraire, permet d’encourager tout type d’initiatives innovantes pouvant s’inscrire dans une modernité créatrice, en lien avec l’économie collaborative et le financement participatif.
Il ne s’agit donc aucunement de brider des acteurs privés, mais, au contraire, d’élargir le champ des possibles.