Intervention de Boinali Said

Séance en hémicycle du 15 mai 2014 à 15h00
Économie sociale et solidaire — Article 51

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoinali Said :

La force de ce projet de loi est de caractériser une innovation dans le mode d’entreprendre adaptée à des formes variées d’entreprises et à tous les domaines de l’activité humaine, comme l’indique son article 1er. C’est par son but, son mode de gouvernance et son mode de gestion des bénéfices que l’adaptation de l’économie sociale et solidaire a été réussie en Europe, en Amérique latine, en Afrique et sans doute ailleurs dans le monde, car elle a contribué à structurer des filières entières d’activités économiques et sociales.

Elle a en effet développé la création d’emplois, favorisé l’insertion par l’activité et a offert des prestations de services à des publics fragilisés. Nous le savons, la force de ce modèle réside surtout dans sa performance et sa capacité à innover et à créer des emplois non délocalisables ancrés au sein des collectivités. Sa transposition dans nos territoires ultramarins, tel que le prévoit l’article 51, introduira un nouveau paradigme dans notre modèle de développement et d’intégration pour enclencher une dynamique de rupture progressive avec les dépendances systématiques vis-à-vis de l’extérieur.

Elle pourra ainsi mobiliser tour à tour, secteur privé et public pour soutenir des filières extrêmement fragilisées, noyées dans un environnement de crises structurelles. C’est pourquoi la réduction des délais d’application de cette disposition en outre-mer respecterait bien la philosophie et l’esprit de ce présent projet de loi.

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