Intervention de François Asensi

Réunion du 14 mai 2014 à 11h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

En ce qui me concerne, je me félicite de l'opportunité d'avoir ce texte à quelques jours des élections européennes. Certes, il y a une certaine opacité dans les négociations, un certain euroscepticisme, mais dans le même temps on se plaint que les français ne soient pas suffisamment informés de ce qui passe dans l'Union européenne. Ce texte constitue justement l'opportunité manifeste de saisir le moment d'un grand débat démocratique dans le pays. C'est le moment de poser toutes ces interrogations et tant mieux si cela concourt à faire participer les citoyens de notre pays au débat. Dans les villes de banlieue, ce n'est pas 30 %, mais 20 % de participation électorale que nous risquons d'avoir.

Quant au fait de savoir s'il convient de suspendre les négociations, je voudrais revenir sur la question du tribunal qui serait en charge d'arbitrer entre les États et les sociétés multinationales. Puisque ce tribunal se caractérise par une certaine convergence avec la « culture du FMI », il y a fort à parier qu'il donnerait raison aux multinationales face aux États.

A propos du « libéralisme scientifique » qui a été évoqué précédemment, il me semble qu'il s'agit là d'une nouvelle notion, qu'on pourrait rapprocher de celle de « socialisme scientifique », dont on sait ce qu'elle à donner.

J'ai l'intention de voter les amendements d'André Chassaigne. L'Europe a besoin d'un renouveau.

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