Le secteur du logement connaît une période difficile, y compris dans le domaine du logement social. Le groupe SNI, filiale de la Caisse des dépôts, avait le projet de relancer le logement dit « intermédiaire » pour stimuler la construction, notamment en Île-de-France. Où en est-on ? Quelle est votre analyse de la situation ? La Caisse peut-elle développer des stratégies ou des produits nouveaux pour faire sortir la construction de l'ornière dans laquelle elle se trouve ?
La Caisse des dépôts devait par ailleurs fournir une assistance, en termes d'ingénierie financière, à des universités engagées dans un processus d'autonomisation, notamment pour ce qui concerne leur patrimoine immobilier. Quel est votre regard sur ce sujet ?
De même, quel regard portez-vous sur l'évolution de la gouvernance des investissements d'avenir ? Au moment de sa création, ce programme avait été placé sous la responsabilité du Premier ministre, et cette décision avait été confirmée après l'alternance, une chose suffisamment rare pour être soulignée. Or, nous venons d'apprendre incidemment – la question n'a ainsi jamais été abordée au comité de surveillance des investissements d'avenir – son transfert sous la responsabilité du ministre de l'économie, ce qui change complètement la donne. La Caisse étant un très gros partenaire des investissements d'avenir, que pensez-vous de cette évolution ?