Monsieur le président, monsieur le ministre délégué, chers collègues, votre loi de finances rectificative a un mérite : elle est à l'image de ce début de quinquennat, c'est-à-dire habillée dans des mots qui ressemblent déjà à des gimmicks. On a le « redressement productif » et, depuis samedi dernier, l'« effort juste ».
Bien qu'habillée dans ces oripeaux, voilà votre loi de finances rectificative, qui associe taxation des entreprises et allergie à la baisse des dépenses.