La question de la jeunesse concerne différents niveaux de compétence de l'Union européenne, pour le meilleur – dont le programme Erasmus –, mais aussi à cause du grave problème du chômage, à propos duquel Martin Schulz a pu parler d'une « génération sacrifiée ». Sur ce terrain, la France se montre offensive au niveau symbolique, défendant par exemple la pérennité du nom d'Erasmus, mais aussi, plus concrètement, dans l'expérimentation de la garantie jeunes.
Les critères de mobilité deviennent insuffisants. C'est le cas du principe du LMD, dès lors qu'il faut prendre en considération les niveaux de diplôme de tous les apprenants qui veulent évoluer dans le cadre européen. En outre, la nécessité d'un statut de l'apprenti est de plus en plus manifeste.
Les États membres ont soutenu fin avril le projet de la Commission en vue de mieux encadrer les conditions de travail des stagiaires, qui ont conduit le même Martin Schulz à comparer les stages non payés à une forme moderne d'exploitation. Sur ce sujet également, la France était à l'avant-garde.
Monsieur le ministre, par quelles mesures comptez-vous permettre aux jeunes, à travers de nouvelles formes d'études, d'apprentissage et d'emploi, de se mouvoir dans un espace européen qui réponde à leurs attentes et leur donne une meilleure idée de ce qu'est l'Europe ?