La seconde contradiction, c’est que vous nous parlez à la fois de liberté de circulation et des femmes victimes de violences. Il est vrai que l’article 4 pose un véritable problème s’agissant des femmes victimes de tels actes, et j’étais, avec Mme Coutelle et d’autres députés, tout à l’heure devant l’Assemblée pour en débattre avec des associations de défense des droits des femmes. C’est pourquoi je vais soutenir un amendement permettant de préciser qu’il ne faudra pas attendre la condamnation pour que la femme soit protégée, mais qu’elle pourra bénéficier d’une protection dès que les faits auront été signalés, soit en changeant de résidence, soit en cachant son lieu d’hébergement au conjoint violent.