Ce chiffre, pourtant, je ne l'ai pas encore, car le travail n'est pas terminé.
Il s'agit d'abord d'un travail technique. C'est bien pour cette raison que le ministère nous a demandé de finaliser le chiffrage après le débat public, afin de tenir compte de ses conclusions. On ne peut pas, tout à la fois, reprocher à l'ANDRA d'ignorer le débat public et lui demander un chiffre avant la fin de celui-ci.
Par ailleurs, le ministère nous a chargés d'approfondir les pistes d'optimisation technico-économiques identifiées l'année dernière : choix de modalités de creusement, longueur ou diamètre des alvéoles… Ces éléments ont un impact sur le coût du stockage, pas nécessairement sur la sûreté. Mais avant d'en tenir compte pour le chiffrage, il convient de vérifier quelles sont les hypothèses techniquement et industriellement valables. Nous venons de recevoir les résultats des études d'ingénierie sur cette question. Cela étant, les échanges avec les producteurs ont bien avancé et sont désormais apaisés ; nous sommes sortis des polémiques sur les coûts ou les solutions techniques.
Aujourd'hui, nous en sommes à l'estimation des effectifs prévisionnels, en équivalents temps plein, nécessaires pour exploiter une telle installation pendant cent ans – y compris les chargés de communication, les pompiers ou les gardiens.
Il nous reste à finaliser le dossier de chiffrage complet en y intégrant ces données. Nous rendrons notre copie cet été, comme nous l'a demandé le ministère.
Je ne peux donc pas vous donner de chiffre parce que je ne le connais pas encore.