Pour nous, la solution n'est pas d'exclure les transporteurs sanitaires de la réponse en nuit profonde, mais de basculer en gestion « H24 » de l'urgence pré-hospitalière via une réorganisation globale de son fonctionnement. Cela pourrait nous conduire à faire appel aux pompiers durant la nuit profonde, quand les appels d'urgence sont rares, et de les désengager de la journée. En effet, c'est durant la journée, et non la nuit, qu'on observe des carences ambulancières.
C'est donc toute l'organisation qui doit être repensée. On pourrait imaginer, dans ce cadre, une offre de transport variable selon les différents secteurs de garde dans le même département. Certaines ARS ont d'ailleurs déjà lancé une réflexion sur ce sujet. L'institution d'un coordinateur ambulancier, financé par la profession, serait l'élément clé d'une telle organisation.