Je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous sur ce point. Aujourd'hui, les transporteurs sanitaires exercent une compétence clairement déterminée et il convient de ne pas la brader.
Nous militons, pour notre part, pour la mise en oeuvre d'une plateforme virtuelle et autonome. Les expérimentations que nous avons mises en place prouvent que ce modèle fonctionne. Une fois que le médecin régulateur a décidé de recourir à tel ou tel mode de transport, le coordinateur ambulancier organise ce transport, en s'adressant d'abord au transporteur sanitaire puis, en cas d'indisponibilité de celui-ci, au SDIS, via le centre 15. C'est ainsi que l'on prendra véritablement en charge la carence ambulancière.
En tout état de cause, il faut procéder à des expérimentations, les évaluer, et d'après les résultats de ces évaluations, soit les généraliser, soit proposer d'autres modèles d'organisation.
Dans une telle organisation, l'enveloppe globale destinée à la garde ambulancière doit assurer aux entreprises une rentabilité suffisante pour financer ce coordinateur. Celui-ci ne serait que le bras armé du médecin régulateur.