Je dirais, sous forme de boutade, que le seul monopole dans ce domaine est celui des SDIS. Quand un marché compte plus de 5 000 acteurs, il ne peut pas y avoir de situation de monopole. Il s'agit d'une organisation à laquelle ne participeraient que des entreprises volontaires et aucune entreprise de transport sanitaire ne pourrait en être exclue. Par ailleurs, ce n'est pas le coordinateur ambulancier qui passerait les marchés : il aurait simplement pour mission d'organiser un « tour de rôle ».
Nos incubateurs ont prouvé qu'une telle organisation permettrait de réduire le nombre de carences de plus de 75 %. Les expérimentations devraient démarrer courant 2014 dans une dizaine de départements, étant entendu que tous peuvent s'engager dans cette voie pour peu qu'ils soient structurés.
Nous pensons que le recours à la géolocalisation et une organisation réformée assurant une plus grande fluidité permettraient d'absorber 5 % de volume supplémentaire en deux ans. Tel est notre engagement.