Lorsque nous donnons un document de négociation à la Commission disant, sur les barrières tarifaires, par exemple, qu’elle peut descendre jusqu’à tel niveau des droits de douane, si la partie en face a connaissance de nos positions, nous nous affaiblissons dans la négociation. Il faut respecter une certaine confidentialité de tels documents.
En revanche, je vous rejoins totalement sur le fait qu’il faut renforcer – sans entrer dans une communication de détail qui risquerait d’affaiblir notre position vis-à-vis des Américains – l’information des filières, des ONG, de la société civile. C’est pourquoi je réunirai, la semaine prochaine ou dans une dizaine de jours, l’ensemble des associations de la société civile qui souhaitent débattre avec nous, afin de leur donner l’information dont je dispose, et je le ferai régulièrement. Je m’y suis engagée. Je continuerai également, après Nicole Bricq, à rassembler les professionnels, entreprises, filières, syndicats, pour recueillir leurs attentes, leurs intérêts défensifs et offensifs, et faire en sorte que nous soyons le mieux armés possible pour défendre ces intérêts. Avis défavorable.