Avec ce texte, il me semble que le problème est glissé sous le tapis puisqu'on se contente de faire le constat d'un échec sans rien garantir pour l'avenir. Le fonds évoqué par notre rapporteur n'étant alimenté que par les amendes infligées aux mauvais élèves, pour en bénéficier, toute la classe aura intérêt à ne rien faire et à attendre que les sanctions tombent sur les autres. J'ai du mal à comprendre cette logique.
Pourquoi ne pas décider de financer une politique qui correspond à un choix de société, quitte à en abandonner d'autres ? Le fonds futur risque de subir les mêmes affres que celui censé être alimenté par l'écotaxe, contre laquelle Mme Ségolène Royal s'est prononcée en estimant que l'écologie ne devait pas être punitive.