J'admets votre raisonnement : ce n'est pas la même chose de ne pas fermer la porte à l'Ukraine et de l'inviter à entrer. Cela étant, l'Union européenne et l'OTAN ont peut-être, par le passé, cédé trop vite à l'émotion suscitée par la révolution orange et auraient sans doute dû se montrer plus avisés dans les promesses qu'ils ont faites.
Par ailleurs, on aurait promis en 1991 à Gorbatchev qu'il n'y aurait pas d'élargissement de l'OTAN à l'est : les Russes nous reprochent cette promesse non tenue et en tirent argument.