Nous avons aussi participé à des programmes américains financés par le Department of Energy. À ce titre, nous pourrions apporter notre expérience si d'autres technologies révélaient des potentiels significatifs. Pour l'heure, c'est la filière du réacteur à neutrons rapides à caloporteur sodium qui semble offrir les plus grandes perspectives.
En 2009, nous avons signé avec le ministère un protocole qui nous engage à surveiller tous les sites de France où l'on a produit de l'uranium naturel, même s'ils n'étaient pas placés sous notre responsabilité. Il s'agit d'une mission de service public, que nous assumons sur nos propres fonds, sans compensation de la part de l'État, pour un montant de 25 millions d'euros par an. Ces sites ne sont pas laissés à l'abandon. Ils sont régulièrement analysés et contrôlés, notamment en matière de radioprotection.