Depuis plusieurs années, le CEA cherche à introduire plus de concurrence dans l'attribution des marchés de démantèlement, ce qui s'est traduit par l'apparition de nouveaux acteurs et par une baisse des prix. Nous souhaitons organiser ces activités dans la durée, en signant des contrats de long terme qui ne soient pas remis en cause. Nous aimerions également que les compétences des personnels soient mieux reconnues, quitte à ce que l'industrie bâtisse des échelles de qualification, qui pourraient servir de critères pour attribuer les appels d'offre. Il faut considérer l'expérience de nos personnels et leur connaissance des sites, gages de la qualité et de la sûreté de leur travail. Autant de critères que le CEA pourrait prendre en compte, s'il renonçait, pour attribuer les marchés, à sa politique du moins-disant.
Sur le site de Marcoule, AREVA travaille en ce sens avec le CEA, en tentant de définir une vision du plan de charge jusqu'aux années 2020. Nous pourrons ainsi gérer la réduction des effectifs et le maintien des compétences, sans avoir à prendre des décisions sociales lourdes.