Pour l'instant, il s'agit seulement de perspectives. En 2013, le chiffre d'affaires des renouvelables s'est monté à 450 millions, et la perte des activités correspondantes à 200 millions. L'année a été très difficile pour le secteur : le marché international s'est contracté, compte tenu des incertitudes pesant sur les systèmes de financement de plusieurs pays. En outre, le démarrage de certains projets a été délicat. Ces difficultés sont sans doute transitoires. L'éolien off-shore doit se développer en chiffre d'affaires et participer à la rentabilité du groupe.
Les enjeux du renouvelable sont tels que nous souhaitons nous développer en partenariat. Ainsi, pour l'éolien offshore, nous avons créé un joint-venture avec une entreprise espagnole. Si nous voulons devenir compétitifs et accompagner la baisse des subventions, nous devons partager l'effort en R&D et créer des champions européens.
Nous sommes présents depuis longtemps au Niger, où nous sommes le premier employeur privé. Nous y investissons et nous y développons nos activités. Le président Issoufou l'a annoncé récemment : nous finalisons avec son Gouvernement des accords qui nous permettront de continuer à travailler sur place.
Il faut croire que le modèle intégré est intéressant, puisqu'il est copié par d'autres sociétés, notamment russes ou japonaises, qui entendent proposer un ensemble de services aux entreprises électriques. Nous identifions deux grands domaines de synergie : la R&D et le commerce.
Le principal intérêt de la quatrième génération tient à la meilleure utilisation des matières en amont des centrales – uranium naturel, isotopes – et en aval – MOX, uranium appauvri issu du retraitement. Elle renforcera donc l'indépendance en matière d'approvisionnement.
Nous avons signé un joint-venture avec ATOX, entreprise japonaise de taille moyenne spécialisée dans le démantèlement, afin d'augmenter nos activités sur le site de Fukushima, particulièrement pour le traitement de l'eau et le suivi des stockages.
L'organisation de la gouvernance – du conseil de surveillance et du conseil d'administration – incombe à l'actionnaire. En revanche, nous avons pris nombre de mesures depuis 2011 afin de renforcer la gouvernance interne. Ainsi, nous avons créé des comités spécialisés, qui s'assurent de la qualité des offres, surveillent le bon déroulement des grandes oeuvres et des grands projets, valident le niveau de nos réserves et ressources minières, ou identifient les risques qui pèsent sur nos activités.