Perdre cinq points par an de parts de marché est énorme. Le redressement du fret exige la création d'une filiale autonome dotée d'une convention collective spécifique. Le projet en prévoit une, ce qui représente un progrès, mais il en faudrait deux : une pour le fret et une pour les autres activités.
Le rétablissement de la situation de la SNCF nécessite également une reprise de l'ordre de 20 milliards d'euros de la dette de RFF par l'État, décision qui ne relève pas du Parlement, mais du seul Gouvernement.
Il y a en outre lieu de mettre en oeuvre un plan social conduisant à la suppression de 15 000 à 20 000 postes en sureffectif.
Enfin, il faut appliquer un nouveau régime de travail, même contre l'avis des représentants syndicaux.