PSA a été sauvé grâce aux engagements pris en matière d'objectifs de production et de véhicules réalisés sur les différents sites français. Au-delà de la tenue de ces engagements, pour assurer son redressement, le groupe doit, me semble-t-il, relever deux défis. L'un est interne, c'est celui de la qualité, de la montée en gamme, surtout par rapport aux autres constructeurs au niveau international. Quelle est votre stratégie pour hisser PSA à un niveau supérieur ?
Le deuxième défi ne vous concerne pas directement mais a une incidence au regard de votre production en France et de vos exportations : c'est celui de l'euro cher. Avez-vous une position sur le sujet ? Avez-vous calculé l'incidence sur la marge de votre groupe de la surévaluation actuelle de 15 % à 20 % de l'euro ?