Madame la rapporteure, j'ai lu votre analyse avec beaucoup d'intérêt. Je partage votre volonté de soutenir le monde associatif et d'en faire une priorité. Les associations doivent bénéficier de soutiens pour jouer leur rôle de lien social, indispensable à nos territoires.
Ces dernières années, sous les gouvernements de droite, elles ont été oubliées, voire méprisées, du fait de la baisse des financements publics et de la requalification de subventions en marchés publics. Ces choix politiques les ont mises dans une grande difficulté, alors même qu'elles s'appuient sur 12 millions de bénévoles, qui ont besoin de reconnaissance, et emploient près de 2 millions de personnes, soit une masse salariale équivalant à 3 % du PIB.
Depuis 2012, le Gouvernement a pris des engagements forts, notamment en déclarant l'engagement associatif « Grande cause nationale 2014 ». Une charte a été signée entre l'État, les associations et les collectivités territoriales. Malgré les contraintes économiques et budgétaires, les associations ont reçu 26 millions de subventions et 11 millions ont été alloués à la formation des bénévoles. Le projet de loi sur l'ESS remet la subvention au coeur de leur financement public et encourage le financement privé. Enfin, le Gouvernement soutient l'emploi associatif en créant 100 000 emplois d'avenir et en allégeant les charges salariales.
Je pense comme vous que l'éducation populaire est une priorité pour accompagner l'école. Par ailleurs, j'aimerais savoir ce que vous pensez du rôle que joue l'Agence du service civique (ASC) auprès des associations.