Je tiens à votre disposition un certain nombre de graphiques. On parle de 15 000 emplois créés par an entre 2008 et 2013, de 82 % de contrats à durée indéterminée, de 18 % de contrats à durée déterminée, auxquels s’ajoutent des intérimaires. Pourquoi des intérimaires ? Parce que nous avons connu des époques – M. Desvignes s’en souvient – où, selon le fameux cycle de l’aéronautique que nous redoutons toujours, nous n’avions pas autant de commandes, voire où nous déplorions des commandes négatives, c’est-à-dire des annulations. Je parle bien évidemment des années 1990. Elles sont bien loin mais n’oubliez pas ce que je vous ai dit à propos du cycle. Le souci de maintenir une certaine flexibilité est toujours présent mais l’on retrouve tout de même une très grande majorité de contrats à durée indéterminée parmi les 15 000 emplois évoqués.
Concernant la formation, tout le spectre est représenté mais il nous manque aujourd’hui davantage de techniciens et d’ouvriers qualifiés que d’ingénieurs. Ce sont eux que nous recherchons. Il est plus difficile de trouver un chaudronnier qualifié qu’un ingénieur en logiciel.
Je conclurai en précisant que, pour 5 800 postes supprimés en Europe – dont 1 200 en France –, sur une période de trois ans, le groupe a, dans le même temps, recruté entre 2 000 et 3 000 personnes par an. Le solde net est donc positif. Il se trouve que les suppressions de postes touchent le pôle défense et espace et pas le civil. En effet, la mobilité géographique et fonctionnelle ne permet pas de transférer tous les postes d’un secteur à l’autre. Voilà l’explication des suppressions de postes.