J’ai bien entendu, monsieur Lahoud, ce que vous avez dit à propos des techniciens, en particulier les chaudronniers, sujet que nous connaissons bien en Haute-Garonne. Cela dit, le problème ne se pose pas seulement à l’industrie aéronautique : il concerne plus largement tout notre pays. Ayant, dans ma circonscription, deux grands quartiers populaires, je me pose particulièrement la question : comment peut-il y avoir, d’un côté, tant de jeunes à la recherche d’un emploi, et, de l’autre, tant de besoins non satisfaits dans votre filière, alors même qu’il est assez simple de les formuler et que les personnes s’intéressant à la réalité de cette filière les connaissent bien.
Au-delà des outils de formation qui doivent être mis en place, je m’interroge sur notre capacité collective à mener des campagnes de recrutement massives – au-delà des quelques spots d’information que l’on peut diffuser. Dans les zones où les jeunes en recherche d’emploi sont le plus nombreux, il faut faire savoir largement qu’il y a de l’emploi dans tel ou tel secteur, qui plus est – vous avez, à juste titre, rappelé les chiffres des recrutements en CDI – un emploi ayant une certaine pérennité. Cela nous permettrait à la fois de satisfaire vos besoins en techniciens et de résoudre le problème du chômage des jeunes.
En outre, on a évoqué le plan de restructuration du groupe Airbus, plus particulièrement sa division défense et espace. Quel est l’état de la question dans la partie spatiale – je pense en particulier à Astrium ?