Je ne connais pas de recette miracle permettant que la loi de l’offre et de la demande fonctionne, sinon de faire en sorte que les demandeurs connaissent parfaitement ceux qui offrent – et réciproquement. C’est un travail de tous les instants ; il faut multiplier les initiatives permettant de faire savoir.
Pour ce faire, nous utilisons évidemment tous les moyens modernes de communication dont les jeunes sont friands. Il y a eu, en outre, un certain nombre d’initiatives. « L’Avion des métiers », au Bourget, est emblématique de cette démarche, mais il s’agit seulement d’une initiative locale parmi bien d’autres visant à faire connaître les besoins dans notre filière.
Nous essayons également d’abattre la barrière entre l’école et l’entreprise, afin d’être visibles dans les écoles et les lycées et de connaître les formations qui sont offertes. Il faut travailler dans ce sens, mais, encore une fois, je ne connais pas de solution miracle.
S’agissant du plan social chez Airbus Defence and Space, les choses sont très simples : nous avons toujours dit que les améliorations de charge permettraient de piloter à vue les objectifs du plan social. Or des améliorations se sont manifestées dans la partie défense et espace, singulièrement en France – je le dis avec beaucoup de prudence pour ne pas susciter de la jalousie dans les autres pays. Aujourd’hui, nous pouvons dire, d’une part, que le nombre de postes supprimés a été réduit, d’autre part, que nous allons faire tous les efforts, d’ici à la fin 2016, pour que tout se passe sans licenciements. C’est l’une des conséquences de l’évolution du plan de charge et des objectifs correspondants.