Le débat porte essentiellement sur l’industrie aéronautique. Cela étant, je profite de la présence de M. le secrétaire d’État chargé des transports pour évoquer plus généralement la question du transport aérien.
Selon la presse spécialisée, le vice-président de l’entreprise SNC-Lavalin a déclaré récemment : « Tout l’enjeu est de créer des conditions favorables au développement des compagnies low-cost sur nos aéroports, ce que nous faisons en réduisant les coûts d’exploitation, tout en maintenant la qualité de service et en assurant un temps de rotation court ».
J’ai lu plus récemment dans AirCosmos : « Les aéroports se doivent d’être compétitifs pour accueillir les compagnies low-cost, ce qui suppose de maîtriser un bas niveau de redevances, une structure de coûts peu élevés, voire de revoir à la baisse les investissements, ce qui peut poser des problèmes à l’avenir en termes d’infrastructures. Il y aura une baisse de 7 milliards d’euros des investissements entre 2011 et 2016. »
Enfin, je lis dans une étude que« 12 % de la demande exprimée ne pourra être satisfaite à cause des capacités aéroportuaires ».
Parallèlement, monsieur le secrétaire d’État, tout le monde a en tête les suspicions existant à l’encontre de certaines compagnies low-cost, s’agissant notamment des économies de carburant.
Monsieur le secrétaire d’État, comment voyez-vous l’avenir du transport aérien, s’agissant notamment des compagnies low-cost ? Ne pensez-vous pas que la représentation nationale pourrait se saisir de cette question pour définir une politique du transport aérien en lien avec l’industrie aéronautique, une politique qui réponde aux besoins quantitatifs et qualitatifs, tout en rétablissant la primauté de l’intérêt collectif et des services publics ?