Les nouveaux modes d'accompagnement – fluidité des parcours, polyaccueil – risquent de complexifier le fonctionnement des MDPH : il ne sera pas simple d'ajouter des acteurs dans le suivi de la décision.
Je participe également, au titre de l'Association des directeurs de MDPH, à la mission IMPACT (innover et moderniser les processus MDPH pour l'accès à la compensation sur les territoires), pilotée par le secrétariat général pour la modernisation de l'action publique (SGMAP) sur la modernisation des process des MDPH : il est nécessaire d'inscrire dans un texte et de mettre en oeuvre des prérequis nationaux, seule manière de conforter les initiatives locales. La question est celle de l'identification du demandeur, puisque la mission travaille sur la simplification des démarches, du formulaire et des processus, ainsi que sur le dossier médical partagé. J'ai le sentiment que l'histoire bégaye dramatiquement. Il est désormais possible de déclarer ses revenus et de payer ses impôts sur internet – tous les contrôles sont informatisés –, mais on doit, pour une demande de passeport, remplir et imprimer le document avant de l'apporter à un guichet où il sera ressaisi. Je préfère la pratique des impôts à celle des passeports.