La Seine-Saint-Denis en est encore à l'identification des besoins. Nous nous sommes en effet rendu compte que, certains mois, plus de la moitié des PCH accordées ne sont pas mises en oeuvre. Nous avons lancé une étude avec nos collègues du conseil général chargés de la mise en oeuvre du droit : si nous n'avons pas encore les résultats de l'étude, nous savons d'ores et déjà que, dans de nombreux cas, le reste à charge est trop important, malgré l'aide du fonds de compensation et un montant élevé de PCH.
Nous avons également décidé de travailler sur le contrôle d'effectivité a posteriori des PCH, y compris des PCH « aménagement » et « aides techniques ». Ce travail regroupe les évaluateurs de la MDPH et le financeur qu'est le conseil général. Un tel contrôle n'est pas effectué à l'heure actuelle, où nous nous consacrons uniquement à l'évaluation du besoin et à l'ouverture des droits.