C’est le troisième objectif, qui découle directement des deux précédents. J’insiste sur cet objectif : nous ne devons pas avoir les économies budgétaires honteuses, notamment sur le plan territorial. Manuel Valls l’a rappelé dimanche, au soir de ce triste jour d’élections. Il a fait une déclaration dans laquelle il a évoqué la réforme territoriale, en lui fixant ces trois objectifs : une organisation plus simple et plus claire, un fonctionnement plus efficace et des économies. Les économies, elles existent. Des chiffres ont été avancés, par moi-même, dans la presse ; je les assume, et je vais y revenir. Mais avant de parler de ces fameux 12 à 25 milliards d’euros, je veux évoquer quelques exemples qui figurent dans de nombreux rapports à votre disposition. Vous connaissez ces rapports ; il s’agit du rapport Malvy-Lambert, le dernier en date, du rapport Queyranne sur les interventions économiques en faveur des entreprises, de rapports de l’OCDE, de rapports de la Cour des comptes.
Prenons donc quelques exemples.
Les fonctions achat et charges externes représentent 7,6 milliards d’euros pour les départements et les régions. En regroupant les appels d’offres, des économies substantielles peuvent être faites.