Du chômage de masse, de déficits et d’une dette beaucoup trop importants et d’un manque de compétitivité de ses entreprises. Le Président de la République le rappelait d’ailleurs lundi soir, notre compétitivité n’a cessé de s’éroder, avec la perte de milliers d’emplois industriels, et le différentiel avec l’Allemagne s’est accru. C’est à cette réalité, à laquelle personne ne peut échapper, qu’il faut bien évidemment s’attaquer.
Il faut d’abord soutenir la compétitivité de nos entreprises. Il peut d’ailleurs y avoir un débat sur les instruments à utiliser, sur leur efficacité. C’est notamment le rôle du Parlement, et je sais que vous souhaitez, monsieur le président, examiner avec attention et évaluer les résultats des politiques publiques que nous mettons en oeuvre. C’est vrai par exemple pour le CICE, car ce type de mesures doivent être les plus efficaces possibles pour les entreprises, surtout celles qui pourront demain investir et embaucher.
La compétitivité, les marges de nos entreprises, la capacité à embaucher, ce sont nos priorités et nous ne devons pas dévier le cap. Il faut aussi réduire les déficits, réduire la dette. Il faut le faire intelligemment, au rythme adéquat, en respectant nos engagements sans jamais étouffer la croissance. Enfin, il y a des réformes indispensables pour notre pays. C’est vrai pour la transition énergétique ou pour les collectivités territoriales.
Vous avez rappelé, madame la députée, que vous étiez dans la majorité. Je souhaite, je le répète encore une fois ici, que, d’une manière générale, tous ceux qui se situent dans la majorité présidentielle, tous ceux qui se situent dans la majorité gouvernementale, tous ceux qui gouvernent ou ont gouverné aient pleinement le sens des responsabilités. Je serai à l’écoute de tous les parlementaires, et d’ailleurs au-delà de la majorité. Christian Eckert vient de le rappeler pour les emplois à domicile.
Ce que les Français attendent de nous pour répondre à ces crises de confiance dont nous avons encore eu la preuve dimanche dernier, c’est que nous soyons à la hauteur de la situation et que nous soyons efficaces pour l’emploi, le pouvoir d’achat et la croissance. Le Gouvernement sera ouvert à chaque fois que nous pouvons avancer ensemble, et donc, bien sûr, travailler avec vous.
Le 29/05/2014 à 14:49, laïc a dit :
Pas un mot sur la laïcité battue en brèche par ceux-là mêmes qui devraient la défendre, ce n'est pas avec ce discours de fuite que M. Valls résoudra le problème du FN en France.
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