Il ne faut jamais bouder une bonne nouvelle, madame la députée, surtout lorsqu’elle vient d’un cabinet parfaitement indépendant du Gouvernement, Ersnt and Young, plutôt d’inspiration anglo-saxonne, et qui explique que l’année dernière, en effet, la France a vu ses investissements étrangers augmenter de 9 %.
Le chiffre le plus significatif, que nous devrions avoir tous en mémoire, c’est que les implantations d’investissements étrangers dans la recherche-développement ont augmenté de 23 %. Cela signifie que, dans l’esprit des investisseurs internationaux, la France est capable de faire preuve d’innovation créative. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles nous avons préservé le crédit d’impôt recherche, conséquence des choix politiques que nous avons faits ensemble. C’est important car c’est l’un des points de notre compétitivité et attractivité.
Ce n’est pas pour rien que nous restons la première destination d’implantation industrielle en Europe et que nous sommes la deuxième en termes de création d’emplois. Nous sommes derrière le Royaume-Uni mais devant l’Allemagne. Nous avons donc des motifs de poursuivre cette politique de compétitivité et d’attractivité, notamment à travers la mesure que vous avez citée, le crédit d’impôt compétitivité emploi.
J’ajoute que cette étude a aussi interrogé les investisseurs sur leurs intentions futures, et que 34 % d’entre eux déclarent envisager d’établir ou de développer des activités en France. C’est un chiffre supérieur là encore à ceux du Royaume-Uni et de l’Allemagne.
Nous avons donc de bonnes raisons de poursuivre sur le chemin que nous avons ensemble emprunté.
Le 30/05/2014 à 09:55, laïc a dit :
D'une part, Valls dit, un peu plus haut : "Le Président de la République le rappelait d’ailleurs lundi soir, notre compétitivité n’a cessé de s’éroder, avec la perte de milliers d’emplois industriels, et le différentiel avec l’Allemagne s’est accru."
Et de l'autre, M. Montebourg dit ici : "Ce n’est pas pour rien que nous restons la première destination d’implantation industrielle en Europe et que nous sommes la deuxième en termes de création d’emplois. Nous sommes derrière le Royaume-Uni mais devant l’Allemagne".
Bref, les deux discours semblent hautement contradictoires, le premier se désespérant de ne pas créer d'emplois industriels, avec l'Allemagne faisant un meilleur score que nous, et le deuxième discours, très optimiste, se réjouissant de la création d'emplois industriels en France, nettement devant l'Allemagne...
Bref, de l'incohérence entre ces deux discours, prononcés à quelques minutes d'intervalle dans le même hémicycle, et après messieurs les politiques s'étonnent que les Français n'aillent pas voter, ou aillent voter FN... de qui se moque-t-on ?
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