Monsieur le député Michel Vauzelle, vous attirez l’attention du Gouvernement sur la situation particulièrement dégradée de la SNCM. Depuis plusieurs années, nous sommes aux côtés des collectivités, mais également des salariés et de l’entreprise, compte tenu de l’enjeu et du rôle de celle-ci du point de vue économique et de la politique portuaire. La SNCM est confrontée à d’innombrables difficultés. Tout d’abord, son activité déficitaire la met dans une situation délicate. Ensuite, la carence de l’actionnariat, doublée d’un doute et d’un manque de confiance à l’égard de ses organes dirigeants, ont provoqué le non-renouvellement du dirigeant du directoire par l’actionnaire majoritaire. À quoi s’ajoute un contentieux européen de 440 millions d’euros qui date de l’époque de la privatisation de la SNCM, et qu’ont encore alourdi les conditions de l’attribution de la délégation de service public dans les années 2006-2007. C’est dire que la situation est grave, et vous avez raison de le souligner, monsieur Vauzelle !