Monsieur le député, c’est en effet un débat majeur que celui qui est engagé devant votre commission. Je remercie pour leur implication tous les députés qui amendent le texte pour l’améliorer et répondre à ce grand défi auquel la France doit répondre pour faire face aux enjeux de l’aménagement du territoire et aux attentes quotidiennes des Français : nous devons doter notre pays d’un système ferroviaire modernisé.
Il nous revient la responsabilité de remettre le service public ferroviaire à l’endroit. Pendant des années, d’autres gouvernements se sont évertués à éclater, émietter, séparer de façon étanche différents métiers qui sont pourtant complémentaires : la gestion des infrastructures et la gestion du transport et de la mobilité.
Cet éclatement, ces cloisons étanches ont provoqué des dysfonctionnements dont nous avons eu quelques illustrations.
Il est temps de remettre de l’ordre et de la cohérence, de reconnaître l’action de l’État en tant que stratège d’une vraie politique ferroviaire au service de l’industrie et des territoires.
Il est temps de reconnaître l’action des régions qui investissent beaucoup…