Monsieur le secrétaire d’État, l’Union européenne s’est dotée en 2008 d’un paquet énergie climat avec l’objectif d’atteindre d’ici à 2020 une réduction de 20 % des d’émissions de gaz à effet de serre, une amélioration de 20 % de l’efficacité énergétique et une part de 20 % d’énergies renouvelables.
La Commission de Bruxelles vient de présenter une nouvelle série d’objectifs pour 2030 : réduction des émissions de gaz à effet de serre fixée à 40 %, part des énergies renouvelables portée à 27 %, maintien à 20 % de l’amélioration de l’efficacité énergétique. Je suis pour le volontarisme, mais, en l’occurrence, ne sommes-nous pas dans l’effet d’affichage plus que dans l’action concrète ? Pouvez-vous nous donner un bilan succinct des résultats obtenus depuis le paquet de 2008 ?
J’étais au sommet de Varsovie en novembre 2013, où 195 États étaient représentés. Il s’agissait d’une étape avant le sommet de Paris de 2015. Il en est sorti peu de chose, car il apparaît que les pays développés n’entendent pas accepter des règles contraignantes. Comment la France entend-elle aborder ce sommet de Paris pour qu’il ne débouche pas à nouveau sur des voeux pieux ?