Avis défavorable. En cas de dérèglements très graves, qui peuvent toucher à la défense nationale, l'État serait le seul à pouvoir prendre des mesures qui s'imposent et à mobiliser des moyens souverains ainsi qu'à assurer la coordination des différents intervenants. L'indépendance des compagnies ferroviaires vis-à-vis des gestionnaires d'infrastructure impose la désignation d'un arbitre. Lors de la tempête de 1997, par exemple, le ministre était en première ligne. Lors d'une crise grave, le réseau ferroviaire n'est pas seul en cause : il faut, par exemple, assurer la desserte des territoires en mobilisant différents moyens.