Je suis surpris que nos collègues de l'opposition nous prêtent de telles intentions. Ce projet de loi tient compte de la situation actuelle : la dette cumulée de la SNCF et de RFF atteint 40 milliards d'euros et continuera à s'alourdir chaque année de 1,5 milliard supplémentaire, si nous ne faisons rien. Nous proposons de rendre cet outil productif, grâce au choix industriel que vient de rappeler le rapporteur. L'organisation que nous envisageons peut, certes, être discutée, mais évitons de lui prêter une finalité qu'elle n'a pas et de débattre de ce qui pourrait éventuellement se passer dans vingt ans. Elle présente, en tout cas, l'avantage de pouvoir s'adapter aux évolutions du droit européen.