Je saisis l'occasion de l'examen de cet amendement de précision pour vous dire, monsieur le rapporteur, que nous posons des questions, sans nourrir d'arrière-pensée, mais uniquement pour obtenir des réponses détaillées.
Par ailleurs, il aura fallu près de trois heures de débat pour que vous reconnaissiez que la concurrence arrive dans le domaine ferroviaire. Vous nous dites que nous souhaitons éclater l'entreprise, mais nous voulons, comme l'Allemagne s'y est attelée il y a vingt ans, placer nos cheminots et notre entreprise ferroviaire dans les meilleures conditions pour faire face à la concurrence. Il est normal que nos avis divergent sur les moyens de parvenir à cet objectif, mais cela ne signifie pas que nous désirions démembrer l'entreprise. Nous adoptons une démarche de transparence envers le corps social, l'entreprise ferroviaire et l'ensemble de la représentation nationale : la concurrence est un phénomène en marche qui ne cessera de croître dans les prochaines années. Certains opérateurs de pays voisins sont prêts depuis plusieurs années, si bien qu'il s'avère nécessaire d'accélérer les évolutions qui permettront à notre opérateur historique de réussir dans ce monde concurrentiel.